Le vaccin de rappel bivalent actualisé COVID-19 a augmenté la protection contre la maladie symptomatique par rapport au vaccin monovalent original administré il y a deux mois.
C’est ce qui ressort d’une étude publiée mardi matin par les Centers for Disease Control and Prevention, qui présente les premières données d’efficacité clinique pour le vaccin bivalent depuis son lancement national en septembre.
Chez les adultes, le relative L’efficacité relative de la protection du vaccin bivalent contre l’infection symptomatique variait d’environ 30 % à 56 % par rapport à celle du vaccin monovalent, l’efficacité relative étant estimée d’autant plus grande que le temps s’est écoulé depuis la dernière injection du vaccin monovalent.
L’examen de l’efficacité relative dans le monde réel s’est basé sur les données de 360 000 personnes. Les chercheurs du CDC ont mené l’étude entre le 14 septembre et le 11 octobre, période pendant laquelle les sous-variants omicron BA.4/5 et leurs sous-lignées dominaient.
L’étude a porté sur des personnes déjà inscrites à un programme national visant à accroître le dépistage du COVID-19 dans les zones à forte vulnérabilité sociale. L’étude a porté sur des personnes présentant des symptômes similaires à ceux du COVID-19 et qui se sont présentées dans des pharmacies de détail partenaires pour un test de dépistage du COVID-19. Les chercheurs ont recueilli les résultats de leurs tests ainsi que leurs antécédents de vaccination et d’infection et d’autres informations médicales. L’étude a exclu les personnes immunodéprimées.
Sur les 360 626 tests effectués, 121 687 (34%) étaient positifs pour le COVID-19. Parmi les tests positifs, 28 874 (24 %) ont été réalisés chez des personnes non vaccinées, 87 013 (72 %) chez des personnes ayant reçu entre deux et quatre doses de vaccin monovalent mais aucune dose de rappel bivalente, et 5 800 (5 %) chez des personnes ayant reçu une dose de rappel bivalente.
Efficacité relative
Chez les personnes âgées de 18 à 49 ans, l’efficacité vaccinale relative (EVR) d’une injection de rappel bivalente contre une infection symptomatique était de 30 % par rapport aux personnes ayant reçu deux doses monovalentes ou plus, la dernière injection remontant à deux ou trois mois. L’efficacité relative du vaccin dans ce groupe d’âge est passée à 56 % par rapport aux personnes ayant reçu deux doses monovalentes supplémentaires, si la dose la plus récente a été administrée il y a huit mois ou plus.
Pour les mêmes comparaisons chez les personnes âgées de 50 à 64 ans, la RVE variait de 31 % à 48 %. Et chez les personnes âgées de 65 ans ou plus, la RVE variait de 28 % à 43 %.
« Les résultats de cette étude montrent que les rappels bivalents assurent une protection contre l’infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 pendant la circulation des BA.4/BA.5 et de leurs sous-lignées et rétablissent la protection dont on a observé qu’elle s’affaiblissait après la réception du vaccin monovalent, comme le montre l’augmentation de l’EAVR avec l’allongement du délai depuis la dose monovalente la plus récente », concluent les auteurs du CDC. « Toutes les personnes devraient rester à jour avec les vaccins COVID-19 recommandés, y compris les doses de rappel bivalentes, s’il s’est écoulé ≥2 mois depuis leur dernière dose de vaccin monovalent. »
L’étude présente des limites, notamment le fait qu’elle est basée sur des données autodéclarées, qu’elle ne tient pas compte des différents risques d’exposition, des combinaisons de vaccinations et d’infections antérieures, ou des différents comportements, tels que le port de masque et la distanciation sociale. Les estimations relatives aux vaccins pourraient également changer avec les futures variantes du SRAS-CoV-2.
Mais, dans l’ensemble, l’étude montre que les vaccins bivalents offrent « une protection supplémentaire contre l’infection par rapport à une vaccination antérieure avec deux, trois ou quatre vaccins monovalents seuls ».
Le message final de Fauci
Lors d’un point de presse à la Maison Blanche mardi, le principal expert en maladies infectieuses, Anthony Fauci, a insisté sur la nécessité pour un plus grand nombre d’Américains de se faire vacciner à l’automne avant les fêtes et les rassemblements de fin d’année. L’intervention de M. Fauci à la Maison Blanche était probablement sa dernière dans son rôle actuel de conseiller médical principal du président et de directeur du NIH. Il prévoit de prendre sa retraite d’ici la fin de l’année, mettant ainsi fin à une carrière de plusieurs décennies dans la recherche fédérale.
Pendant le temps qu’il a passé à la tribune aujourd’hui, il a passé en revue point par point une liste de raisons de se faire vacciner, y compris la protection contre les maladies graves, des données de sécurité solides et le risque de variantes futures. Il s’est ensuite tourné vers les nouvelles données du CDC.
Les données sur l’efficacité clinique sont « vraiment très bonnes », a déclaré M. Fauci.
« Nous savons [the booster] est sûr. Nous savons qu’il est efficace. Donc, mon message – et mon dernier message, peut-être le dernier message que je vous donne depuis cette tribune – est le suivant : s’il vous plaît, pour votre propre sécurité, pour celle de votre famille, faites-vous vacciner contre le COVID-19 dès que vous y avez droit afin de vous protéger, de protéger votre famille et votre communauté. «
Le coordinateur de la réponse au COVID-19 de la Maison Blanche, Ashish Jha, s’est fait l’écho de l’appel de Fauci, notant que l’administration a également publié aujourd’hui les plans d’une campagne de six semaines visant à faire vacciner davantage d’Américains contre le COVID-19 cet automne, en particulier les personnes âgées et les résidents des maisons de retraite.
Nous « redoublons » d’efforts, a déclaré Mme Jha. « L’essentiel est que nous ayons plus d’Américains vaccinés : Nous devons faire vacciner plus d’Américains. »
Actuellement, seuls 11,3 % des Américains éligibles ont reçu une injection de rappel bivalente.